Orietta Berti : biscuits de grand-mère et sauce aux raisins

La chanteuse, qui revient à la télé en tant que juge de « The Voice Senior » sur Rai 1, dévoile ses secrets en cuisine et une recette émilienne à mixer. « A la maison pourtant, le chef c’est mon fils Omar »

Stable comme une pâte bien levée le succès de Orietta Berti semble ne pas connaître de revers. Après le tube de l’été au refrain vintage, Mille, avec Fedez e Achille Lauro, maintenant le rossignol de Cavriago est de retour à la télévision en tant que juge de La voix senior, sur Rai 1 à partir du 26 novembre, avec Antonella Clerici. Excellente cuisinière, doc Emilian, Orietta ne cache jamais son côté maison-gourmand, ce qui a poussé une marque de farine, Lo Conte à la mettre (littéralement) les mains dans la pâte pour le lancement, ça va sans dire, de Moulinle volume l’actualité de la ligne Le Farine Magiche. Le nom, qui rappelle le single mignon, est en fait dû à sa formule passe-partout qui simplifie et facilite la cuisine à domicile car il convient parfaitement à tous les types de préparation, aussi bien en levage instantané qu’en levage court (2-3 heures) ou moyen (6 heures). Un ingrédient, entre le traditionnel et le high-tech qui a rencontré la sympathie d’Orietta, bien sûr, mais aussi de nombreux italiens depuis la tendance de la pâte faite maison, qui a maintenu les Italiens en confinement si actifs, ne semble pas s’arrêter. Au moins autant que le succès renouvelé d’Orietta. Nous l’avons rejointe dans la cuisine pour nous raconter un morceau de vie parfumé.

Comment justifiez-vous cette irrésistible attirance pour les farines ?
« J’adore préparer des focaccia et des cappelletti maison. Une bonne farine ou une préparation bien équilibrée vous facilitent la vie et vous incitent à cuisiner plus souvent ».

Quelle est la pâte la plus étrange que vous ayez jamais essayée ?
«Les biscuits Orietta, préparés avec mon cher ami, le naïf boulanger Giordano Ghini, que nous donnons à mes amis pour les vacances et les anniversaires. Ils sont très bons : ils proviennent de la recette de ma grand-mère d’il y a de nombreuses années ».

Pouvez-vous nous donner une recette à base de farine que vous affectionnez particulièrement et une anecdote en rapport avec elle ?
« Certainement le sauce aux raisins, un dessert typiquement émilien lié à cette période de récolte d’automne. C’est un « doux » anormal, mais cela me rappelle de nombreux souvenirs d’enfance, de ma mère et de ma grand-mère. C’est une sorte de boudin au vin que l’on cuit avec du moût de raisin (il peut être fait avec du moût de vin rouge ou du moût de vin blanc) et avec de la farine. La recette est très simple, voici comment la préparer ».

Ingrédients

1 litre et demi de moût de vin
Farine Milleusi Les Farines Magiques
3 noix entières
1 grande casserole
1 cuillère en bois
1 tamis ou passoire

Procédure

«On calcule 1 cuillère à soupe de farine pour chaque verre de moût versé dans la marmite. Videz tout le vin dans la marmite avec les trois noix entières bien lavées. Allumez le feu doux et ajoutez lentement les différentes cuillères à soupe de farine jusqu’à consistance ferme avec un petit tamis ou une passoire. Continuez à remuer jusqu’à ce que toutes les cuillères à soupe de farine aient été utilisées. Continuez jusqu’à ce que la « sauce » arrive à ébullition. Une fois prêt, versez-le dans des bols grands ou petits et réfrigérez. Elle doit être servie froide et est très polyvalente : elle peut être fourrée de gâteaux, tartes et biscuits ».

Orietta, mais au final quelle est sa touche magique en cuisine ?
« L’improvisation, pour le meilleur ou pour le pire. Ça marche toujours ».

Quels types de farine et combien utilisez-vous habituellement ?
« Je suis fan de la farine 100 % Manitoba, du Milleusi, de la farine type 1, de la farine complète 5 grains et de la farine Manitoba pour les plats salés. Ceux de Farine Magiche, également pour la préparation de la focaccia, sont vraiment excellents ».

Vous aimez pétrir seul ou en compagnie ? Si oui, à qui avez-vous transmis votre passion pour la cuisine en famille ?
«Toujours en compagnie : ce doit être une œuvre chorale. En effet mon fils Omar est très très doué en cuisine, j’ai dû lui transmettre ma passion ».

Étant originaire d’Émilie, elle aura un secret pour faire des pâtes fraîches et des piadina : pouvez-vous nous en parler ?
« Le secret, c’est la pâtisserie : j’ai appris à faire un Chef de célébrité. Avant, je faisais de gros trous dans la pâte ; Ils m’ont dit de ne pas en faire trop et de préparer la pâte en petits morceaux pour mieux la rouler ».

Ses looks de scène sont désormais devenus célèbres : que portez-vous dans votre cuisine ?
« Rien de bien compliqué, en fait : des robes de jour.

Qu’allez-vous préparer pour Noël ?
« Je ne sais pas, je vais demander conseil à mon fils Omar, c’est le vrai chef de la maison ».

Notre journal a nommé la cuisine maison italienne au patrimoine mondial de l’UNESCO : qu’en pensez-vous ?
« C’est un must : c’est une valeur ajoutée pour le mode de vie italien qui est un signe de bien-être et de santé dans le monde entier ».

Quel est le plat italien que vous considérez comme un authentique chef-d’œuvre ?
«Les cappelletti au bouillon, qui, entre autres, attention, à Parme sont appelés anolini au bouillon et à Bologna tortellini au bouillon».